Cette carte Pokémon interdite en tournoi vaut aujourd’hui une fortune

Une poignée de dresseurs se battent aujourd’hui pour une carte bannie des tournois officiels ! Imprimé par erreur en 1999, le « Prerelease Raichu » vaut désormais bien plus que certains tableaux de maître. Sa dernière adjudication a frôlé 400 000 €, preuve que le marché des cartes à collectionner Pokémon n’a jamais été aussi incandescent.
Carte interdite Pokémon : pourquoi ce Raichu Pre-Release atteint des sommets
Le TCG, publié par Nintendo et la Pokémon Company, bannit cette carte dès sa découverte : le texte « Prerelease » ajoutait un avantage injuste en tournoi. Seuls quelques employés de Wizards of the Coast l’auraient conservée, d’où une estimation de 10 à 44 exemplaires encore en circulation. En 2025, la salle d’enchères Heritage à Dallas enregistre une vente record, confirmant le statut d’Ultra Rare.
Sa cote explose grâce à trois facteurs. D’abord, son histoire mêle erreur industrielle et secret de fabrication. Ensuite, elle reste jouable seulement hors compétition, ce qui renforce l’aura de « Carte interdite ». Enfin, la nostalgie de la première génération propulse tout objet lié à 1999 sur un piédestal spéculatif.
Quand une erreur d’impression engendre un trésor Ultra Rare
L’anecdote fascine encore : un technicien découvre le mot « Prerelease » sur un lot test de Raichu juste avant la distribution officielle. La direction ordonne la destruction des feuilles fautives, mais quelques copies échappent à la broyeuse. Vingt-six ans plus tard, chaque exemplaire devient une relique, comparable au célèbre Pikachu Illustrator coté à plus de trois millions.
Les collectionneurs voient dans cette bévue le chaînon manquant entre la série base set et les éditions promotionnelles. Cette narration, quasi mythologique, alimente un storytelling puissant pour les amateurs de TCG.
Comment cette Carte interdite influence le marché des cartes à collectionner
Chaque record de Raichu agit comme un phare pour le reste du marché. Les Dracaufeu 1st Edition Shadowless ou le Charizard holographique PSA 10 ont ainsi gagné +35 % en douze mois. Les maisons de vente intègrent désormais des lots Pokémon à toutes leurs vacations pop-culture, signe que le segment devient incontournable.
Cette montée en flèche attire de nouveaux investisseurs, parfois novices du jeu, mais avides de diversification patrimoniale. La liquidité est pourtant faible : moins de cinquante transactions publiques par an pour les pièces notées « Gem Mint ». Cette rareté nourrit encore la flambée.
Estimer vos propres cartes : critères essentiels
État, ancienneté et popularité constituent le triptyque gagnant. Une surface immaculée, un dos sans rayure et des bords nets débouchent sur une note PSA 10 ou PCA 10, synonyme de jackpot. L’étoile noire au coin inférieur signale déjà la rareté ; l’ombre absente ou un liseré doré basculent dans l’exceptionnel.
Ne sous-estimez pas les éditions japonaises : certaines variantes Pocket Monsters de 1996 dépassent aujourd’hui leurs consœurs anglophones. En revanche, les cartes Énergie restent quasi sans valeur, quel que soit l’état. Un paquet scellé vintage, lui, se négocie parfois plus cher qu’une carte isolée, effet « mystery box » oblige.
Enfin, faites authentifier vos trouvailles : une encapsulation professionnelle ajoute souvent 20 % à 30 % au prix final en salle ou sur eBay. Sans ce sceau, l’acheteur redoute les contrefaçons qui inondent le marché depuis la pandémie.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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