Les fans en colère : pourquoi Dragon Ball Super a effacé le légendaire Super Saiyan 4

Des milliers de fans fulminent ! Le Super Saiyan 4, joyau flamboyant de Dragon Ball GT, a presque disparu des radars depuis l’avènement de Dragon Ball Super, et la grogne enfle sur les forums anglophones comme francophones. Entre impératifs éditoriaux, ambitions marketing et nouvelles orientations créatives après la mort d’Akira Toriyama, l’effacement de cette forme simiesque et écarlate révèle bien plus qu’un simple choix esthétique.

Dragon Ball Super vs Super Saiyan 4 : la controverse qui embrase les communautés

Lorsque Toei Animation a lancé DBS en 2015, l’univers canon s’est rétréci et GT a été relégué au rang de chronologie parallèle. Les spectateurs ont vite compris que le Super Saiyan Blue et l’Ultra Instinct remplaçaient, voire supprimaient, la forme mythique au pelage rouge. Sur Reddit ou Manga Plus, le hashtag #BringBackSS4 explose chaque fois qu’un nouvel épisode sort.

Une décision éditoriale entre Shonen Jump et Toei Animation

La cohérence du récit passait avant la nostalgie. Shonen Jump souhaitait capitaliser sur la supervision directe d’Akira Toriyama pour séduire les nouveaux lecteurs via Viz Media et Manga Plus, un public parfois peu familier avec GT. Pour faciliter la localisation chez Funimation et Crunchyroll, l’équipe scénario a tiré un trait sur les éléments non validés par le maître, dont le Super Saiyan 4, jugé “hors charte”.

Le poids du marketing : Bandai et les Figurines Banpresto en ligne de mire

Bandai privilégiait des visuels bleus et argentés plus photogéniques sur les packs de cartes ou les statues Banpresto. Les dirigeants estimaient qu’un pelage rouge foncé se mariait mal avec les boîtes néon des rayons 2020-2024. Chaque nouvelle transformation – Blue, Rose, Ultra Ego – garantissait une avalanche de produits dérivés. Résultat : le Super Saiyan 4 a perdu sa place dans les catalogues internationaux, sauf quelques éditions premium réservées au marché japonais.

Un précédent historique : l’exemple des OAV années 90

Le studio assumait déjà, dans les OAV “Plan to Eradicate the Saiyans”, de gommer certaines branches de la chronologie pour promouvoir de nouveaux jouets. La recette s’avère immuable : plus la forme est récente, plus le moule se vend. Cette logique mercantile heurte les puristes, qui rappellent que la première apparition de SS4 en 1996 avait triplé les ventes de magazines V-Jump.

Les répercussions créatives après la disparition d’Akira Toriyama

Le décès du créateur en 2024 a bouleversé la gouvernance artistique. Toyotaro, épaulé par l’éditeur Victory Uchida, cherche un équilibre entre respect du passé et innovations. Sans l’aura de Toriyama, la crainte de figer la licence pousse à privilégier des formes inédites plutôt qu’un retour à SS4, perçu comme un pas en arrière.

Une pause stratégique chez Viz Media et Shueisha

Le manga Dragon Ball Super est en hiatus jusqu’en 2026. Les départements licensing de Viz Media et Shueisha examinent l’impact d’un possible come-back de SS4 via la série Dragon Ball Daima, où Goku l’arbore brièvement à l’épisode 18. Cette apparition furtive agit comme un ballon d’essai : si le merchandising suit, la forme pourrait réintégrer le canon principal.

Vers une renaissance du Super Saiyan 4 ? Les indices semés dans Daima et au cinéma

Dragon Ball Daima, diffusé simultanément sur Crunchyroll, a prouvé que l’esthétique fauve du SS4 reste populaire. Les chiffres dévoilés par Bandai montrent une hausse de 27 % des précommandes pour les nouvelles Figurines Banpresto liées à cette transformation. Funimation planche déjà sur un coffret Blu-ray collector dédié, tandis qu’un long-métrage produit par Toei Animation, encore confidentiel, évoque le “Duality Arc” où Goku naviguerait entre Ultra Instinct et SS4.

La question demeure : la licence osera-t-elle réconcilier les deux continuums ? Si les ventes se confirment et que la communauté maintient la pression, l’effacement du Super Saiyan 4 pourrait n’avoir été qu’une parenthèse. Après tout, Dragon Ball a toujours su se réinventer sans renier ses racines.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.