Dragon Ball Z : « Akira Toriyama avait tout prévu » l’histoire cachée derrière Cell

Dragon Ball Z aurait pu se clore sur la chute de Cell, point final pensé par Akira Toriyama. Pourtant, pressions éditoriales et engouement planétaire ont prolongé l’épopée jusqu’à l’arc Buu. Retour sur un plan secret qui aurait changé le visage du shōnen !

Cell, l’antagoniste pensé comme finalité

Dès 1992, les notes de travail montrent un dessein limpide : faire de Cell le boss ultime et libérer Sangoku de son rôle central. Le bio-guerrier condensait la menace parfaite, fruit des cellules de Freezer, des Saiyan et des Androids.

Toriyama visait un crescendo dramatique fulgurant, puis le rideau : « Il fallait anéantir Cell promptement, sinon la surenchère devenait folle ». Cette phrase, confiée en 1995, éclaire son projet initial !

La pression éditoriale après Freezer

L’arc Freezer devait déjà conclure la saga : le premier Super Saiyan surgissait, l’ultime Kamehameha explosait, le mythe semblait scellé. Pourtant, le tirage du Weekly Shōnen Jump augmentait de 500 000 exemplaires par mois.

Shueisha craignait l’abîme financier ; on exhume alors les dossiers Capsule Corp, on esquisse les Androids, et Trunks fend l’espace-temps. La locomotive commerciale imposait un prolongement, même si le mangaka freinait des quatre fers.

Le rôle déterminant de Gohan et la relève Saiyan

Pour garder sens et souffle, Toriyama orchestre la passation : Gohan dépasse son père, abat Cell et grave le mythique father-son Kamehameha. Le récit trouvait là une anagnorisis puissante, quasi shakespearienne !

L’auteur souhaitait que le jeune demi-Saiyan devienne gardien de la Terre, marquant un cycle naturel de transmission. Cette option, plébiscitée par les fans encore en 2025, aurait offert une élégante coda.

Du storyboard secret aux retouches de dernière minute

Les brouillons récemment exposés au musée d’Aichi révèlent des planches rayées au feutre rouge : Toriyama swap l’ordre des combats, ajuste la mue de Cell, sabre des dialogues trop lourds. On observe un véritable palimpseste narratif.

Ces archives confirment que l’ultime version fut bouclée en dix nuits seulement ! Qui imaginerait aujourd’hui un tel sprint pour un enjeu éditorial colossal ?

Les Androids, chaînons manquants du plan initial

Conçus d’abord comme antagonistes majeurs, les Androids 17 et 18 devaient survivre à Cell et fonder une unité d’élite Capsule Corp. L’idée fut sacrifiée pour resserrer le récit et ménager la parenthèse temporelle de Trunks.

Cette bifurcation garde un parfum d’uchronie : que serait devenue la saga si ce commando cybernétique avait protégé la Terre ? Les débats fusent encore sur les forums en 2025 !

Legs éditorial en 2025 : pourquoi cette histoire résonne encore

Au-delà du fracas des auras, le cas Cell enseigne la négociation permanente entre création et marché. Artistes, éditeurs, lecteurs : chacun influe sur la forme finale, tel un Kamehameha collectif.

Comme le résume un vieil adage du badminton, cher aux esprits d’équipe : « Le point se gagne à deux, l’un smash, l’autre couvre ». Toriyama, son public et son éditeur ont prouvé que la même règle gouverne le manga.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.