Naruto : l’erreur monumentale de Kishimoto qui change tout sur Itachi et son sacrifice

Un oubli glissé dans les pages de Naruto a fissuré la légende d’Itachi Uchiwa et bouleversé la perception de son Sacrifice héroïque ! En modifiant subrepticement la chronologie de la nuit du massacre, Masashi Kishimoto a déclenché la controverse la plus vive depuis l’apparition des Ōtsutsuki. À l’heure où les fans revisitent la saga en 2025, cette Erreur scénaristique reste la plaie ouverte de Konoha.

Une incohérence qui détricote le mythe d’Itachi

Le databook publié en 2024 précise qu’Itachi aurait éveillé le Mangekyo Sharingan après la mort de Shisui, soit deux ans avant le massacre complet du clan Uchiwa. Or, plusieurs chapitres plus anciens situent cet éveil la nuit même de la tuerie, fondant ainsi la culpabilité du prodige sur un choc immédiat. Cette discordance infime rend son acte moins spontané, donc moins tragique, et dilue la noblesse du geste destiné à épargner Konoha.

Quand la chronologie vacille, le sacrifice perd sa force

En gestion de crise, une version floue des faits brise la confiance ; il en va de même dans la fiction. Lorsque le public découvre qu’Itachi a peut-être planifié l’élimination bien avant la pression de Danzō, l’émotion brute laisse place à la suspicion. L’ascèse guerrière devient un calcul, et le pathos s’effondre.

Conséquence immédiate : les justifications ultérieures de l’Akatsuki ressemblent à un rapiéçage, accentuant la cassure narrative. Les lecteurs, habitués à la rigueur stratégique du personnage, questionnent désormais chaque choix. Une faille minuscule suffit parfois à briser un monument.

L’effet domino sur Sasuke et l’équilibre narratif

Le doute semé autour d’Itachi rejaillit sur Sasuke Uchiwa, dont la quête de vengeance devient paradoxale : pourquoi haïr un frère qui aurait prémédité l’acte pour d’autres raisons ? Cette ambiguïté altère la courbe émotionnelle de l’élève de Kakashi et fragilise la montée dramatique face à l’Akatsuki. La chaîne causale, si précise jusque-là, perd sa tension et disperse la charge héroïque.

Le public, lui, ne pardonne pas facilement

Sur X, anciennement Twitter, le hashtag “#ItachiRetcon” a culminé à 1,2 million de mentions lors de la réédition anniversaire. Certains lecteurs exigent une note corrective, d’autres proposent des scénarios alternatifs pour rétablir la cohérence. La passion collective témoigne de l’impact d’une simple ligne de temps mal ajustée.

Kishimoto face au vertige de la surenchère mythique

Le cafouillage temporel d’Itachi s’inscrit dans une dynamique plus large : l’escalade cosmique introduite par les Ōtsutsuki. En voulant continuer de surprendre, l’auteur a délaissé l’intimité dramatique qui liait chaque ninja à son village. Résultat : les enjeux célestes occultent la mélancolie terrienne de personnages jadis si humains.

L’exemple Ōtsutsuki, ou la leçon d’un virage brutal

Lorsque Kaguya surgit, l’échelle change ; ce qui semblait prodigieux chez Itachi paraît soudain anodin. La série passe d’une tragédie familiale à une lutte interstellaire, et la tension émotionnelle se disperse comme un shuriken brisé. Le contraste rappelle qu’une histoire gagne à rester ancrée, faute de quoi chaque erreur devient abyssale.

Réparer la brèche : espoir ou mirage ?

L’arc “Two Blue Vortex” tente de refermer la plaie : Boruto enquête sur les archives secrètes de la racine, et une tablette oubliée pourrait rétablir la véritable chronologie. Si cette piste s’avère exacte, le récit offrirait enfin la transparence que réclamait la communauté. Le temps dira si la confiance peut renaître après une entaille aussi profonde dans l’héritage d’Itachi.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.