Stockage colossal : FF7 Remake Intergrade pèsera près de 90 Go sur Switch 2 — préparez la carte micro-SD

90 Go : c’est le poids confirmé de Final Fantasy VII Remake Intergrade sur Switch 2. Une taille qui obligera nombre de joueurs à investir dans une carte Micro-SD avant la sortie fixée au 22 janvier 2026. À la clé : un portage ambitieux, mais bridé à 30 FPS.
FF7 Remake Intergrade : un fardeau de 90 Go pour la Switch 2
Un tiers de la mémoire interne : voilà ce que réclame le RPG de Square Enix sur la prochaine console de Nintendo. La cartouche livrée en boutique servira seulement de clé, le téléchargement intégral restant incontournable : un procédé déjà pratiqué pour Resident Evil 4 Cloud, mais rarement à pareille ampleur.
Pourquoi un fichier aussi massif ?
Textures 4K non recompressées, cinématiques haute fidélité et bande-son orchestrale expliquent la démesure. Sur PlayStation 5, l’ensemble dépasse déjà les 90 Go ; le portage profite donc surtout d’un transvasement plutôt que d’un allègement. Les ingénieurs de Square Enix estiment qu’une compression agressive aurait sacrifié les temps de chargement, priorité absolue de cette version.
Digital Foundry rappelle d’ailleurs que le moteur Unreal 4 souffre sur supports Flash peu véloces, imposant un cache plus large pour compenser.
Le casse-tête du stockage : quelle Micro-SD choisir ?
Les fabricants se frottent déjà les mains. Les cartes SanDisk Extreme Pro se détachent grâce à leur débit soutenu, tandis que Kingston Canvas React Plus mise sur un bon rapport coût/Go. Du côté haut de gamme, Corsair et Seagate préparent des modèles Express qui tutoient 1 To pour qui vise la trilogie complète.
Un modèle hybride cartouche/clé
La cartouche Switch 2 restera vide de contenu jouable : elle activera le droit de téléchargement sur l’eShop. Nintendo assume cette solution, arguant que la cartouche 64 Go atteint déjà ses limites physiques. L’option frustre les collectionneurs, mais évite le surcoût d’un support propriétaire plus vaste.
Sur X, les fans se divisent : entre “tout dématérialisé” et “préserver l’objet”, le débat prend de l’ampleur à chaque grosse sortie.
30 FPS fixés : sobriété technique ou concession douloureuse ?
Square Enix garantit un framerate “stable comme un métronome”. Pourtant, Cyberpunk 2077 tournait déjà à 40 FPS sur la démo Switch 2 de 2024, preuve qu’un cap supérieur était plausible. Les développeurs auraient préféré verrouiller la fluidité plutôt que viser 40 FPS “à trous” dans Midgar, zone urbaine saturée d’effets volumétriques.
Mode Streamlined Progression : un atout inattendu
Cette option facultative promet zéro dégât reçu et des attaques plafonnées à 9 999 points. Pensée pour les joueurs pressés de suivre l’intrigue, elle rappelle le “Newcomer Mode” de Bravely Default. Les puristes redoutent un jeu vidé de sa substance, mais Square Enix souligne que le mode classique reste par défaut.
Les speedrunners flairent déjà de nouvelles routes, tandis que les néophytes accueillent l’aide avec soulagement.
Une stratégie multiplateforme qui redéfinit les frontières Sony / Nintendo
Après des années d’exclusivités serrées, Square Enix démontre que la licence Final Fantasy n’est plus l’apanage de Sony. L’arrivée simultanée sur Switch 2 et Xbox Series X/S illustre la bascule opérée par le PDG Takashi Kiryu : viser la diffusion maximale plutôt que la rétention. La maison mère de la PlayStation garde toutefois son avantage : Remake et Rebirth disposent encore d’un an d’avance sur PS5, période cruciale pour les ventes initiales.
Reste une certitude : sans expansion mémoire, la console de Nintendo peinera à avaler la trilogie. Pour les fans, il est temps de guetter les promotions micro-SD ; pour l’industrie, le cas FF7 Remake sur Switch 2 devient un test grandeur nature de la tolérance du public aux téléchargements pachydermiques.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
Commentaires
Laisser un commentaire