Attention : version physique de FF7 Remake sur Switch 2 = simple cartouche clé, énorme téléchargement requis

Nintendo confirme : la version physique de Final Fantasy VII Remake sur Switch 2 n’abritera qu’une modeste Game-Key Card ; un téléchargement massif de près de 90 Go sera indispensable ! Dès l’annonce au Nintendo Direct de septembre 2025, les joueurs s’interrogent : comment stocker un tel colosse sans dilapider la mémoire interne ? L’information, validée par Square Enix, bouleverse la perception du support physique, jusque-là gage de tangibilité.
Version physique de FF7 Remake sur Switch 2 : une cartouche clé, 90 Go à récupérer
La boîte renfermera une simple Game-Key Card, équivalent moderne d’un ticket de caisse numérique. À l’insertion, l’eShop déclenche le téléchargement intégral de Final Fantasy VII Remake Intergrade, textures 4K et DLC inclus, pour un total avoisinant les 90 Go. Sur le modèle standard de la Switch 2, ses 128 Go natifs se réduiront donc comme peau de chagrin.
Un stockage interne déjà sous tension
Certains blockbusters, signés Bandai Namco ou Steam Deck, dépassent rarement 50 Go ; ici, la barre des 90 évoque un appétit gargantuesque. Les cartes microSD UHS-II deviendront vite obligatoires, renchérissant le ticket d’entrée pour qui souhaite Midgar en nomade. Le débat fait écho aux consoles PlayStation et Xbox, dont les disques SSD se remplissent à la même cadence.
L’architecte matériel de Nintendo rappelle que les cartouches 64 Go coûtent, en 2025, quatre fois plus cher que le format 32 Go. La Game-Key Card apparaît donc comme une pirouette économique, aussi pragmatique que frustrante.
Pourquoi Square Enix privilégie la Game-Key Card
Les ingénieurs maison craignaient un amenuisement qualitatif si les assets étaient compressés à outrance. Leur crédo : préserver les fresques néon de Midgar, l’éclat des invocations, la symphonie de Nobuo Uematsu en audio sans perte. En conséquence, Square Enix refuse de scinder le jeu en plusieurs cartouches, solution jugée archaïque et coûteuse.
Un précédent déjà chez Bandai Namco
En 2024, Tales of Arise sur Switch 1 recourait à la même astuce ; l’imbroglio avait provoqué un tollé avant de s’estomper. Le géant japonais parie cette fois sur une acceptation accrue : les usagers se sont habitués aux mises à jour kilométriques dès le premier jour, toutes plateformes confondues.
Une promesse tempère la déception : la cartouche clé inclura un code pour un booster Magic: The Gathering – Final Fantasy, curiosité collector susceptible d’adoucir la pilule financière.
Conséquences pour les acheteurs et pistes d’anticipation
Commander l’édition physique devient paradoxal : on paie pour l’objet, mais on dépend du réseau. Les zones rurales, encore dotées d’ADSL, risquent un temps de téléchargement dépassant trente heures ! Cette contrainte technique pourrait déplacer une partie du public vers la version 100 % numérique, déjà en pré-chargement sur l’eShop.
Vers un changement durable de modèle ?
Les analystes anticipent que cette stratégie servira de galop d’essai à d’autres mastodontes : Bandai Namco planche sur un portage de Elden Ring suivant le même schéma. Si l’accueil s’avère clément, la Game-Key Card pourrait devenir la norme pour les titres dépassant 64 Go, jusqu’à ce qu’un nouveau support haute capacité émerge.
En attendant, chaque joueur devra arbitrer : sacrifier l’espace interne, investir dans une microSD supersonique, ou basculer vers PlayStation, Xbox et Steam, où le stockage n’est plus un luxe mais une nécessité déjà admise.
L’impact psychologique sur la valeur perçue du physique
Traditionnellement, posséder la cartouche évoquait la durabilité, l’échange, la collection. La Key Card, elle, renvoie plutôt à un reçu numérique lové dans un écrin plastique. Cette distorsion sape la dimension patrimoniale qu’entretenait la culture vidéoludique depuis l’ère 16-bits.
La réponse des revendeurs
Micromania et Amazon promettent des jaquettes alternatives, des matières exclusives et même une arme inédite pour Cloud, afin de revitaliser l’acte d’achat en magasin. L’offensive commerciale vise à contrer l’attrait du téléchargement direct, jugé plus prompt et moins onéreux.
Reste une interrogation majeure : à quel point les collectionneurs accepteront-ils d’afficher sur leurs étagères une relique aussi éthérée ? Le verdict tombera le 22 janvier, jour de sortie sur Switch 2, Xbox Series et, dans une moindre mesure, via un patch graphique sur PlayStation 5.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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