Dragon Ball GT cette fin controversée de Sangoku qui choque encore aujourd’hui

Le crépuscule de Dragon Ball GT continue d’enflammer les débats ! La fusion finale de Son Goku avec Shenron, diffusée pour la première fois il y a près de trois décennies, fascine toujours en 2025. Pourquoi ce dénouement tranche-t-il autant les opinions ?
Dragon Ball GT : une conclusion métaphysique qui divise encore
Dernier épisode : Goku, meurtri mais serein, s’élève avec Shenron sous un soleil couchant incandescent. Cette scène, ciselée par Toei Animation et diffusée en France par AB Productions, scelle symboliquement l’abus des Dragon Balls. Elle pose aussi la question : le salut passe-t-il par l’effacement de son propre héros ?
L’impact émotionnel fut immédiat. Les équipes marketing de Bandai et de Banpresto virent les figurines du Super Saiyan 4 se volatiliser en boutiques. Pourtant, dans les forums gérés par Kazé, la détresse se mélangeait à l’incompréhension : comment accepter qu’un combattant immortel disparaisse sans adieux clairs ?
L’épisode ménage des retrouvailles fugaces : Goku partage un ultime entraînement avec Krilin, puis s’aventure jusqu’en enfer pour saluer Piccolo. Ce détour mélancolique rappelle la genèse de la saga et renvoie les fans à la Kame House, berceau des premiers tournois. Chaque dialogue, bref mais tendre, frappe juste.
Symbolisme du départ de Goku avec Shenron
La fusion de Goku avec les sept orbes marque l’aveu d’un abus collectif. Depuis le vœu d’Oolong jusqu’aux résurrections en chaîne, le miracle des Dragon Balls est devenu routine. Le scénariste Hirotaka Kurihara souhaitait rompre ce cycle en retirant l’objet de la tentation.
Le public, habitué à la résilience infinie du héros, se retrouve alors orphelin. Cette rupture narrative, saluée par Shueisha dans un éditorial de 2024, instaure une morale : le pouvoir appelle responsabilité. Le message reste puissant, même face à la nouvelle chronologie officialisée par Funimation.
Entre-temps, le passage éclair d’une Pan octogénaire au Tenkaichi Budokai rappelle la nature cyclique de l’œuvre. En un clin d’œil, le tournoi, le dojo et la statue de Goku dressée par la Capsule Corp bouclent la boucle : la légende dépasse l’homme.
Répercussions sur le canon et la chronologie Dragon Ball
Officiellement, GT reste « hors-canon » depuis la sortie de Super. Mais son empreinte perdure. L’éditeur Panini Manga signale toujours une hausse de ventes chaque anniversaire du dernier épisode !
En 2025, la série d’OVA « Hero Legacy » produite par Toei Animation fait clin d’œil à la Genkidama universelle de GT. Preuve que même non canon, l’œuvre infuse la mythologie globale. Les game designers de Bandai l’ont compris : le skin GT de Goku, ajouté à « Budokai Infinite », reste le plus téléchargé.
Héritage culturel : merchandising et mémoire collective
Dans les conventions, le stand GT attire toujours. Cosplayers de Goku SSJ4 croisent les fans brandissant des artbooks édités par Kazé. L’émotion traverse les générations : un trentenaire évoque ses larmes d’enfant, un adolescent découvre la série via les rediffusions 8K d’AB Productions.
Le phénomène dépasse l’écran. Une exposition interactive au Musée du Manga d’Osaka présente la capsule spatiale de Baby, modélisée par Banpresto. Les visiteurs, munis de casques VR, revivent la Genkidama universelle et comprennent, dans leur chair, le poids d’un ultime sacrifice.
Qu’on l’adoube ou qu’on la réfute, la fin de Dragon Ball GT continue d’interroger : comment refermer dignement l’odyssée d’un héros qui a transcendé son propre récit ?

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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