Dragon Ball : cette transformation de Goku a été censurée au Japon, les fans crient à l’injustice

Une scène explosive de Dragon Ball Super vient d’être amputée lors de sa rediffusion nippone ! La transformation partielle de Goku, déjà rare, a subi un floutage soudain qui a déclenché un tollé en 2025 sur les réseaux. Entre nostalgie et frustration, la communauté internationale s’interroge : pourquoi la censure frappe-t-elle encore un héros planétaire ?

Transformation cachée de Goku censurée au Japon : ce qui a vraiment disparu

Diffusé initialement en 2018, l’épisode où Goku libère cette forme hybride — aura dorée, cheveux noirs — avait échappé aux coupes. La rediffusion signée Toei Animation a remplacé le plan clé par un fondu blanc, officiellement pour « violence visuelle excessive ». Curieux argument quand on sait que la saga ne lésine ni sur l’hémoglobine ni sur les explosions cosmiques.

Un épisode retouché qui échappe au public international

Hors Japon, le flux simulcast proposé par Shueisha reste intact, d’où la colère des fans locaux forcés de recourir au VPN. Les forums Dragon Ball zenshi recensent déjà image par image les divergences et pointent un choix éditorial « incohérent ». Cette désynchronisation ravive le débat sur la liberté créative face aux comités de diffusion télévisuelle.

Dans l’épisode incriminé, Goku affronte l’escouade Ginyu réincarnée ; la censure masque le moment précis où l’aura fractale éclaire le visage hébété de Recoome. Or ce plan symbolise la maîtrise naissante d’un pouvoir situé entre Kaio-ken et Super Saiyan.

Pourquoi la censure frappe encore l’univers Dragon Ball

Le conseil de régulation japonais a resserré ses critères depuis les plaintes parentales liées aux animes nocturnes. AB Productions, détenteur historique des droits VF, confirme avoir reçu une alerte similaire en 2024 sans obligation de couper. Les compressions ciblent désormais la violence « psychologique », notion floue qui englobe l’intensité lumineuse d’une transformation.

Réaction immédiate des fans et stratégies de contournement

Spontanément, la communauté a lancé le hashtag « FreeGokuForm » pour exiger une version non altérée. Pétitions, comparatifs GIF, interventions de doubleurs : l’agitation rappelle la croisade réussie contre la censure de l’arc Saiyan aux États-Unis. Plusieurs influenceurs proposent déjà des masterclass pour restaurer les frames coupées à l’aide d’IA génératives.

Cette effervescence remet en lumière la chronologie chaotique des coupes : sang gommé dans l’arc Namek, cigarettes remplacées par des sucettes, puis retour à la violence brute avec Goku Black. Le public peine à suivre la logique.

L’impact commercial sur Bandai et la galaxie du merchandising

Paradoxe : la transformation censurée booste déjà les précommandes de figurines Banpresto et Tamashii Nations, Bandai ayant flairé la manne. Les collectionneurs chassent le prototype « Half-Saiyan Burst » limité à 9 mai, jour de Goku. Au Tokyo Game Show, Namco a teasé un DLC exclusif permettant d’activer la forme interdite dans Xenoverse 3, promesse d’un pic de ventes.

Le rôle de Shueisha, Kana et la chaîne AB dans la diffusion

Dans l’Hexagone, Kana planche sur une réédition « Manga Collection » intégrale non censurée, en discussion avec Shueisha. AB, diffuseur TV historique, assure qu’aucune coupe supplémentaire n’est prévue pour la France. Ce découpage éditorial dissymétrique souligne les enjeux de territoire auxquels se heurtent encore les licences globales.

Vers une version non censurée ? espoirs et obstacles

Les négociations s’intensifient : Figurama propose une restauration 4K du passage supprimé pour un coffret prestige. Toei, prudent, attend l’avis du comité jeunesse tout en redoutant l’effet Streisand. Les observateurs rappellent que le marché vidéo perd du terrain face au streaming ; une sortie numérique non censurée pourrait sceller l’affaire, sauf si un nouveau round de régulation surgit.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.