De Free Fight à Ruridragon ces mangas à ne surtout pas rater en 2025

2025 déroule un tapis rouge de nouveautés capables d’éclipser même Free Fight ! Du fantastique intimiste de Ruridragon aux lames vengeresses de Kagurabachi, l’année s’annonce volcanique. Voici pourquoi ces séries, déjà comparées à One Piece, Demon Slayer ou Jujutsu Kaisen, sont immanquables.
Ruridragon : la métamorphose qui bouscule le lycée japonais
La révélation de cornes sur la tête de Ruri Aoki déclenche une onde virale, propulsant le titre de Masaoki Shindô en tête des lectures gratuites sur Manga Max. Glénat accompagne l’ouragan avec affiches géantes, pack collector et lecture numérique intégrale. Le récit, sans super-vilain ni tournoi, scrute la peur de l’exclusion avec une tendresse qui rappelle les jours calmes d’My Hero Academia entre deux combats.
La narration tranche avec la furie shônen habituelle : chaque chapitre propose moins de dragons que d’interrogations intérieures. Cette sobriété renforce l’impact des jaillissements de flammes qui surgissent quand l’héroïne perd le contrôle. À l’image d’Attack on Titan, l’angoisse vient surtout du regard des autres.
Quand l’adolescence se pare d’écailles
Les clubs scolaires s’adaptent à cette nouvelle camarade comme si un personnage de Chainsaw Man débarquait sans prévenir. Entre bienveillance maladroite et fascination gênante, le manga transforme un simple cours de chimie en réflexion sur l’altérité. Les 34 chapitres déjà disponibles prouvent qu’un rythme posé peut faire trembler le Shonen Jump.
Kagurabachi : vengeance et sabres maudits sous les néons
Chihiro Rokuhira hérite d’une lame forgée par son père assassiné ; la promesse de sang se grave dans l’acier. Le ton, plus brutal que les affrontements de Blue Lock, convoque la mythologie japonaise et des yakuzas occultes. Chaque duel explose en éclaboussures d’encre rappelant les chorégraphies de Demon Slayer.
Le mangaka dose drame et humour noir : un contrepoids bienvenu à la spirale de rancœur. L’arme vivante de Chihiro, presque aussi bavarde que Denji, apporte des touches d’ironie féroce. Les premiers lecteurs saluent déjà un potentiel animé chez Studio Bones.
L’art de la lame face au chaos
Comme Eren face aux Titans, Chihiro découvre que la frontière entre bourreau et victime se brouille vite. Les flashbacks dévoilent un système de castes forgées autour des sabres, offrant une critique sociale inattendue. Le prochain arc promet d’introduire une faction inspirée des commandos de Kaiju No.8.
Bloom : la romance fleurit entre deux mondes
Deux lycées rivaux, un garçon au look de voyou, une héritière trop parfaite : Saka Mikami dépoussière le shôjo. Les scènes, baignées de lumière estivale, capturent l’émoi adolescent avec une exactitude qui évoque Your Name. CloverWorks lancera l’anime en janvier, pari qu’il devienne le « Kimi ni Todoke » de cette décennie.
Les barrières sociales, thèmes chers à One Piece, s’expriment ici sans pirates ni haki, mais avec uniformes fleuris et préjugés acerbes. Rintarô, jugé sur ses cicatrices, offre un miroir aux lecteurs marqués par leurs différences. L’auteur ponctue d’éclats comiques dignes d’Horikoshi pour ne jamais sombrer dans la mièvrerie.
Une adaptation qui a déjà conquis TikTok
Les extraits du futur opening cumulent des millions de vues, rappelant l’engouement pré-diffusion de Jujutsu Kaisen. La chanson d’Aimer, encore secrète, attise les théories. Les influenceurs manga vantent le réalisme des décors de Yokohama.
DogsRed : du patinage artistique au fracas du hockey
Rou Shirakawa, ancien roi des quadruples sauts, atterrit dans une patinoire où le slapshot remplace les arabesques. Satoru Noda, après Golden Kamuy, injecte son amour du nord enneigé dans chaque page. La collision entre grâce et violence offre une tension continue, proche des matches décisifs de Blue Lock.
Rou méprise l’aspect « bagarreur » du hockey, mais la rudesse du sport dévoile sa résilience enfouie. Les planches capturent la brume glacée et le choc des crosses avec un réalisme qui ferait rougir Haikyū!!. Une rumeur d’apparition caméo d’un ex-légende de Free Fight circule déjà.
De la glace aux braises
Les enjeux financiers et la pression médiatique, thèmes chers à Chainsaw Man, ajoutent du sel à la compétition. Rou doit choisir entre perfection et esprit d’équipe : dilemme universel qui parlera même aux fans d’Attack on Titan. L’éditeur parie sur des tournois internationaux pour l’arc suivant.
Nue’s Exorcist & Lili-Men : l’ombre qui gronde en coulisses
Face au tsunami médiatique des titres précédents, ces deux outsiders jouent la carte du vertige moral. Nue’s Exorcist propose une coexistence esprit-humain plutôt qu’une guerre à la Demon Slayer. Son héros, capable de dialoguer avec les monstres, questionne notre rapport à la différence.
Lili-Men, plongé dans une guerre entre succubes et humains, revisite le mythe de Lilith avec une mélancolie graphique. Nito, cobaye rejeté des deux camps, rappelle le Kaneki de Tokyo Ghoul dans sa quête de normalité. Les premières planches, très cinématographiques, excitent déjà les studios live-action.
Pourquoi ces outsiders comptent
Leur approche psychologique équilibre la surenchère d’action qui règne depuis Attack on Titan. Les lecteurs en quête de réflexion trouveront ici un écrin d’émotion brute. Qui a dit qu’un blockbuster devait forcément trancher des membres pour émouvoir ?

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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