Super Saiyan 4 Sangoku la transformation la plus puissante de tout Dragon Ball

Super Saiyan 4 marie l’instinct primitif du Grand Singe et la maîtrise stratégique du Super Saiyan, créant une forme que beaucoup placent au sommet de la hiérarchie Dragon Ball. Toei Animation l’a dévoilée en 1996, mais son aura ne faiblit pas, portée aujourd’hui par Crunchyroll, Funimation ou VIZ Media. Pourquoi cette métamorphose fascine-t-elle toujours autant, malgré l’arrivée des formes divines et de l’Ultra Instinct ?
Super Saiyan 4 Goku : genèse d’une puissance colossale
Le designer Katsuyoshi Nakatsuru souhaitait une silhouette qui synthétise la férocité d’un Oozaru et la netteté d’un Super Saiyan : fourrure rouge, regard animal, chevelure indomptée. Son Goku atteint l’état en reconquérant sa conscience de guerrier après avoir viré singe géant doré, contredisant l’idée qu’une puissance supérieure naît toujours d’une énergie divine.
En 2025, Dragon Ball Heroes rappelle ce procédé ancestral à chaque arcade Bandai, rappelant qu’avant le ki céleste se cache la sauvagerie Saiyan. Derrière l’écran, Shueisha confirme que la scène emblématique reste, avec celle du premier SSJ de Namek, l’une des plus lues sur Manga Plus.
Une curiosité : Akira Toriyama a reconnu en 2005 avoir « failli croire que l’idée venait de lui », preuve qu’une proposition externe peut parfaitement s’intégrer au canon esthétique Dragon Ball. Nakatsuru, alors freelance pour Banpresto, voyait juste : son croquis anticipe la demande de Tamashii Nations, qui écoulera des milliers de figurines articulées dès la première vague.
SSJ4 vs formes divines : un duel d’époques
Dragon Ball Super a introduit le Super Saiyan Bleu, puis l’Ultra Instinct, élevant le débat. Pourtant, Dragon Ball Heroes a mis en scène un affrontement SSJ4 Goku contre son alter égo Bleu ; résultat : égalité parfaite, chaque coup annulant l’autre. Toei Animation exploite ce face-à-face pour montrer qu’un ki brut, basé sur la biologie Saiyan, rivalise encore avec l’aura céleste.
L’argument énergétique est frappant : le SSJ4 multiplie par dix le SSJ3 sans vidange de ki, tandis que le Bleu dépend d’une canalisation divine gourmande. Un tournoi école-esport organisé par Crunchyroll en février 2025 a même vu la version SSJ4 l’emporter chez les joueurs amateurs, preuve de l’attrait intact pour cette forme.
La continuité reste pourtant brouillée : dans Dragon Ball Super, Goku prétend n’avoir « rien au-delà du SSJ3 » avant d’atteindre le God. Daima chamboule ce propos en montrant un SSJ4 obtenu sans queue ! Les rédacteurs de VIZ Media soulignent que l’œuvre d’aventure accepte désormais des trames parallèles, façon multivers Marvel, plutôt que d’imposer une chronologie unique.
Un design clé pour l’industrie des produits dérivés
La silhouette bestiale de Gogeta SSJ4, fusion courte mais iconique, a réorienté la stratégie de Bandai Spirits : le segment « Ichiban Kuji » propose depuis 2024 des dioramas où la fourrure rouge capte la lumière UV. Banpresto note que les ventes dépassent celles des versions Bleues au Japon, tandis que Tamashii Nations expédie des rééditions « Event Exclusive » pour la Comic-Con Paris.
Dans le même temps, Funimation investit TikTok pour des filtres AR reproduisant l’aura rouge du SSJ4, générant des millions de vues en une semaine. La boucle média-produit montre à quel point un design cohérent peut irriguer tout l’écosystème, du streaming à la figurine premium.
Continuité mouvante et mythologie élargie
Mira, Fin ou encore le sombre Bardock Xeno prouvent que le SSJ4 n’est plus l’apanage des Saiyans de sang-pur. Dans Heroes, l’androïde Majin Fin copie la forme après avoir absorbé Gogeta, brouillant la barrière génétique. Ce glissement narratif ouvre la porte à des hybrides comme Trunks, longtemps écartés pour des raisons chromatiques ; Shueisha laisse entendre qu’un prototype violet a circulé dans les studios.
En parallèle, les fans interrogent la pertinence des queues : Daima montre Goku enfant accédant directement au SSJ4, suscitant un débat sur Crunchyroll Forum ; un sondage interne révèle que 58 % des abonnés désirent revoir la transformation avec la queue, gage d’authenticité historique.
Finalement, qu’il soit bestial ou divin, l’état ultime reste une quête de dépassement de soi. Le SSJ4 rappelle qu’avant toute transcendance, la puissance la plus viscérale sommeille dans l’instinct, un message qui continue d’unir lecteurs, joueurs et collectionneurs aux quatre coins du multivers Dragon Ball.

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.
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