Naruto : cette théorie de fans sur Sasuke s’avère vraie, révélée par l’auteur lui-même

Le doute planait depuis quinze ans : Sasuke devait-il basculer pour de bon ? Masashi Kishimoto vient d’admettre dans AnimeLand que l’Uchiha devait, à l’origine, assassiner un Hokage avant de se sacrifier pour sauver Naruto ! La rumeur née sur les forums de Viz Media se mue donc en vérité éclatante, provoquant un séisme dans la communauté.

Sasuke pensé comme anti-héros tragique : aveu tonitruant de Masashi Kishimoto

L’auteur explique qu’en 2006 son storyboard livrait un Sasuke proche d’un Macbeth shinobi, hanté par la culpabilité plus que par la vengeance. Shonen Jump trouvait la fin trop funeste, craignant d’aliéner le lectorat adolescent. Le compromis final a vu l’ex-renégat revenir à Konoha, mais l’ombre de ce scénario perdu planait encore.

Confession exclusive dans AnimeLand, janvier 2025

Lors de l’entretien, Kishimoto brandit un croquis où Sasuke transperce le Quatrième Raikage, preuve irréfutable. « Cette case dormait dans mon tiroir », lâche-t-il, mi-souriant, mi-mélancolique. L’écho sur Crunchyroll fut immédiat ; les commentaires dépassent déjà le million.

Indices semés dans Shonen Jump : les lecteurs les plus perspicaces avaient raison

Les planches 41 et 42 du chapitre 395 montraient un kunai dans la manche gauche de Sasuke, inutilisé par la suite. Les théoriciens y voyaient la marque d’une embuscade inachevée. Bandai, à l’époque, avait même diffusé une figurine « Dark Sasuke » aussitôt retirée ; le marketing savait-il plus qu’il ne laissait paraître ?

Sasuke Retsuden révèle la mécanique dramatique avortée

Dans le spin-off publié par Kana, le ninja intègre la prison de Redaku pour sauver Naruto, miroir inversé du plan initial où il devait l’y enfermer. Jun Esaka confirme que ces chapitres reprennent des fragments rejetés du brouillon de 2006. Ainsi, la « poussière d’étoiles céleste » agit comme rédemption là où l’ébauche parlait de damnation.

Répercussions industrielles : quand une révélation narrative devient levier commercial

Crunchyroll annonce déjà un documentaire détaillant la genèse de Naruto, diffusé au printemps. Funko prépare une édition limitée « Shadow Hokage Slayer » numérotée 666 ; les précommandes explosent. Bandai, de son côté, ressort un set de maquettes reprenant les armes cachées supprimées du manga originel.

Viz Media et Shonen Jump capitalisent sans tarder

L’éditeur américain promet une réimpression deluxe incluant les esquisses inédites. Shonen Jump publiera, en août, un chapitre spécial de huit pages illustrant le duel alternatif entre Sasuke et Kakashi. Cette politique de transparence captive un lectorat avide de coulisses.

Quid de l’anime ? Studio Pierrot surveille déjà la ferveur

Une OVA pourrait adapter ce « chemin non emprunté », à la manière du film Evangelion : Rebuild qui réinterprétait son matériau. Les comités de production sondent les fans ; un sondage AnimeLand place l’idée en tête des attentes pour 2026. Kana et Crunchyroll y voient l’opportunité d’élargir le public, séduisant celles et ceux fascinés par les scénarios uchroniques.

La communauté fan : entre jubilation et réflexion déontologique

Certains saluent la sincérité de l’auteur ; d’autres redoutent une marchandisation outrancière de l’inachevé. Pourtant, l’histoire du manga regorge de versions director’s cut, de Dragon Ball à Demon Slayer. Cette vérité tardive rappelle qu’une œuvre populaire se construit aussi par ses bifurcations invisibles.

Alors, Sasuke héros ou damné ? Désormais, les deux coexistent au sein du canon élargi, offrant aux lecteurs une nouvelle strate de lecture et prouvant que, même vingt ans après, Naruto reste un kaléidoscope narratif en perpétuelle mutation.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.