No. 1 Trainer, Kangaskhan Trophy… top des cartes rares à avoir absolument en 2025

Ventes records, enchères pleines à craquer, spéculateurs aguerris : le marché des cartes Pokémon atteint en 2025 un paroxysme inédit !

Trois trophées dominent la scène : Pikachu Illustrator, le No. 1 Trainer et le Kangaskhan Trophy, chacun lié à une histoire qui décuple sa valeur.

Un simple coin plié suffit pourtant à diviser un prix par dix : l’état Mint, certifié par PSA ou Beckett, reste la clef de voûte de toute acquisition.

Cartes Pokémon millionnaires : où en est le marché en 2025 ?

Depuis la frénésie née du confinement, l’offre a ralenti tandis que la demande ne se dégonfle pas.

The Pokémon Company garde la main sur les nouveautés, mais ce sont surtout les pièces antérieures à l’ère Wizards of the Coast qui concentrent les enchères.

Le dernier rapport de TCGPlayer signale une hausse de 12 % sur les trophées japonais, alors que l’inflation se tasse : un signal fort pour les investisseurs.

Pikachu Illustrator, toujours hors catégorie

Quarante exemplaires recensés, un seul PSA 10 public, adjugé 5,275 M$ : la barre psychologique est plantée.

Logan Paul l’exhibe en pendentif ; résultat : un effet vitrine qui dope chaque vente privée, même celles gradées 7 ou 8.

Bandai, via son musée numérique de 2024, a même sollicité un prêt temporaire d’un exemplaire : prestige garanti, prix accru.

No. 1 Trainer : le sésame des tournois secrets

Distribué en 1999 lors de la Super Secret Battle, ce ticket d’or ouvrait l’accès à une finale dont le lieu était tenu confidentiel.

Moins de dix cartes notées existent ; un PSA 9 a franchi 400 000 € à Paris en février, battant le précédent pic de Heritage Auctions.

Son texte en japonais, illustré par Hideki Kazama, confère une aura ésotérique qui séduit autant les joueurs que les galeristes d’art pop.

Pourquoi ce trophée fascine les investisseurs ?

D’abord la provenance : un événement unique adoubé par Nintendo, puis l’usage non marchand de la carte, jamais vendue en booster.

Ensuite la rareté : chaque numéro correspond à un champion précis, ce qui crée un marché quasi numéroté.

Enfin la visibilité : quand Ultra PRO sort une vitrine acrylique dédiée, la perception de l’objet passe du jouet au patrimoine.

Kangaskhan Trophy : la tendresse au prix fort

Issu du tournoi familial de 1998, il impose la participation conjointe d’un parent et d’un enfant : un récit émouvant, donc bankable.

Onze exemplaires répertoriés, deux seulement PSA 10 ; l’un s’est envolé à 175 000 $ chez Goldin, aussitôt assuré comme une toile de Warhol.

Le design, signé Ken Sugimori, conjugue nostalgie et élégance : un cocktail irrésistible pour les galeristes contemporains.

Combien faut-il prévoir pour un exemplaire Mint ?

La fourchette 2025 oscille entre 120 000 $ pour un PSA 8 et 200 000 $ pour un PSA 10, frais inclus.

Les acheteurs passent la plupart du temps par des ventes privées, sécurisées par des boîtiers scellés et suivis GPS.

Ultra PRO recommande des gants nitrile lors de la manipulation : la moindre empreinte retire des milliers d’euros !

Facteurs clés qui propulsent une carte au firmament

Rareté, storytelling, état, mais aussi la médiatisation : chaque vidéo virale crée un pic de requêtes sur TCGPlayer.

La gradation joue un rôle disproportionné : un même exemplaire passe de 60 000 à 90 000 $ en sautant de PSA 9 à Beckett Black Label.

L’accessoire compte : un étui Bandai rigide signé, une signature de l’artiste ou un tampon d’événement peuvent ajouter 15 % instantanément.

Stratégies pour acquérir sans faux pas

Vérifier le numéro de certification sur le site PSA ou Beckett avant tout paiement : la contrefaçon florissante oblige à cette démarche.

Privilégier les maisons reconnues, mais ne pas négliger les plateformes comme TCGPlayer pour dénicher un exemplaire sous-coté.

Enfin, anticiper la conservation : coffre climatisé, sleeves Ultra PRO, assurance spécifique art contemporain ; sans ces précautions, la plus belle carte se déprécie.

Aurore

Aurore Lavaud est responsable RH dans une entreprise industrielle spécialisée dans les tubes plastiques. Appréciée pour son écoute et son sens du dialogue, elle excelle dans la gestion des conflits et le lien humain. Accessible et posée, elle incarne une approche des RH ancrée dans le réel. En dehors du travail, elle est capitaine d’une équipe de badminton qu’elle entraîne deux fois par semaine.